La mise en place d'une activité physique adaptée est très importante dans la prise en charge des pathologies chroniques (notamment les cancers et l'endométriose).
Elle permet :
A l'Hopital Saint Joseph il existe une consultation spécialisée auprès d'un Coach Sportif. Lors de la consultation initaile un bilan physique et psycho-social est effectué afin d'orienter au mieux les patientes vers une activité physique adaptée à leurs envies, à leur pathologie et à leur localisation.
Il s’agit de l’analyse à l’aide du microscope des tissus prélevés pendant la chirurgie. Il est alors possible de savoir les caractéristiques de la tumeur.
Examen de radiologie qui permet la visualisation des artères du corps humain. Examen réalisé par une injection intra artérielle d’un produit radio-opaque contenant de l’iode. Des gestes thérapeutiques sont possibles au cours de cet examen comme l’embolisation, la pose de stents, des dilatations artérielles…
Plus de 90 % des patientes traitées pour un cancer du sein présentent des troubles de la sexualité, incluant la dyspareunie, la sécheresse vaginale, la baisse de la libido, l’anhédonie sexuelle et l’anorgasmie. L’origine de ces troubles de la sexualité est plurifactorielle :
Des solutions existent pour améliorer les symptômes (Lubrifiants, Gels vaginaux, Laser CO2 , consultation de Sexologie).
Espace situé entre les deux membranes qui tapissent l’intérieur de l’abdomen que l’on appelle le péritoine, et qui recouvrent les organes internes tels que l’estomac, le foie, les intestins, les ovaires, l’utérus, etc.
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet d’aborder l’intérieur de l’abdomen et du pelvis, en particulier des organes génitaux (utérus, ovaires, trompes), en réalisant de petites ouvertures cutanées. L’intervention est toujours réalisée sous anesthésie générale. Un appareil optique de quelques millimètres de diamètre est introduit par une incision de 10 mm au niveau du nombril et du gaz carbonique est insufflé dans l’abdomen afin de permettre une bonne visualisation des organes. Deux à trois autres incisions de 5 à 10 mm sont réalisées afin d’introduire les instruments nécessaires à la chirurgie. Un grand nombre d’interventions, même complexes, peuvent être réalisées par cette technique. Elle a pour avantage des suites plus simples
Elle permet de rechercher des lésions indécelables par d’autres examens (par exemple les séquelles d’une infection génitale, une endométriose, ou faire le diagnostic d’une maladie intra abdominale évolutive).
Dans d’autres cas, selon les constatations du chirurgien (en pré ou en per opératoire), un geste chirurgical par cœlioscopie peut être nécessaire : c’est une cœlioscopie opératoire.
Cette technique est employée pour traiter la majorité des lésions de l’abdomen et du pelvis (ablation d’un kyste de l’ovaire, ablation de l’utérus, traitement d’une grossesse extra utérine, traitement d’une endométriose ou d’un prolapsus).
Parfois, le geste chirurgical ne peut être réalisé par voie cœlioscopique : une ouverture de l’abdomen est alors nécessaire (appelée laparoconversion).
Il en est de même lors de certaines complications per-opératoires.
Une consultation d’anesthésie doit être réalisée dans le mois précédant l’intervention et au moins 72h avant celle-ci. L’hospitalisation se fait la veille ou le jour même de l’opération. Il est indispensable de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 7 jours précédents l’intervention. En cas de prise de traitement anticoagulants au long cours, l‘arrêt sera demandé au moins 48 heures avant l’intervention et un relais médicamenteux par injection sous cutanée d’anticoagulant sera proposé et prescrit par l’anesthésiste le plus souvent après avis du cardiologue. |
Prévoir de passer la journée à l'hôpital. La sortie est prévue dans l’après midi, au plus tard à 19h30. Le premier pansement (pansement classique ou pansement colle) est vérifié par l'infirmière de l'Unité de Chirurgie Ambulatoire avant le retour à domicile. Le chirurgien passera pour autoriser la sortie et donner les informations en rapport avec l’opération et les précautions de sortie. Les détails de l’organisation de l’hospitalisation se trouvent dans le dossier chirurgical qui vous a été remis. |
La durée d'hospitalisation varie de 1 à 3 jours environ et le premier pansement se fait généralement le lendemain de l’intervention avec l'infirmière du service. Dans certaines interventions, le chirurgien peut laisser en place un drain qui sera retiré à la discrétion du chirurgien durant l’hospitalisation. |
Une surveillance d’entre 1 et 2 heures en salle de réveil est impérative, avant de retourner dans le service. Une perfusion intraveineuse est laissée en place pendant 24 heures pour les traitements antalgiques. Une sonde urinaire est posée durant l’intervention ; elle est retirée précocement après l’intervention. Le retrait de la sonde n’est pas douloureux. La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce et parfois par un traitement anticoagulant et le port de bas de contention. La reprise d’une alimentation se fait en général le jour même de l’intervention. |
En cas de pansement classique, il est recommandé́ d’attendre 7 jours pour reprendre une douche complète. En cas de pansement colle, vous pouvez vous doucher dès le retour à domicile. Dans les deux cas les bains (mer, piscine, baignoire…) sont déconseillés pour une durée de 3 semaines. Il est habituellement utilisé des fils résorbables ne nécessitant aucune ablation par l’infirmière. Il est recommandé d’attendre 1 mois avant la reprise du sport. Un arrêt de travail est remis par le chirurgien dont la durée varie en fonction du type d’intervention et de l’activité professionnelle. |
Traitements post opératoires :
Antalgiques
Un traitement antalgique est prescrit, il comporte 3 classes médicamenteuses distinctes et de différents niveaux. La cœlioscopie entraine peu de douleurs mais nécessite une prise en charge antalgique par voie orale.
Il est conseillé de prendre au moins le premier palier des traitements (paracétamol) régulièrement les premiers jours, même en cas de douleurs minimes.
Anticoagulants
Des anticoagulants injectables peuvent être prescrits. Cette injection peut être réalisée par une infirmière libérale ou par soi-même. La durée du traitement dépend des antécédents et du type d’intervention réalisée ; elle est généralement comprise entre 10 et 21 jours.
Après le retour à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, des vomissements, une douleur dans les mollets ou toute autre anomalie apparait, il est indispensable de contacter le chirurgien ou le médecin traitant.
Les suites de la cœlioscopie sont le plus souvent simples.
Les douleurs des épaules Elles sont dues à la diffusion du gaz dans le ventre sous le diaphragme et sont traitées par des antalgiques. La position couchée, à plat sur le dos, est dans ce cas plus favorable que la position assise ou demi-assise. Elles disparaissent spontanément en 48 heures. |
L’hématome de la paroi abdominale Il est habituel et ne nécessite le plus souvent aucun soin. Parfois des soins locaux peuvent être nécessaires. Une ré-intervention est rarement nécessaire. |
L’abcès d’une cicatrice Il s’agit d’une complication exceptionnelle dans le cadre de la cœlioscopie. L’abcès est traité par des soins locaux, et parfois par un drainage chirurgical. |
L’infection urinaire Elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques L’occlusion intestinale Elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voir une ré-intervention chirurgicale. |
La fatigue Une fatigue importante (asthénie) est régulière après l’intervention. Elle intervient le plus souvent le quatrième jour post opératoire et perdure deux à 3 semaines. Elle oblige au repos et à un niveau d’activité physique réduit. Néanmoins, après l’intervention, le patient est autonome et capable de réaliser les principales taches de la vie courante (conduire, sortir seule, préparer les repas…) |
Le météorisme abdominal Comme toute intervention intra abdominale, la cœlioscopie entraine une paralysie temporaire de l’intestin. Cela a pour conséquence un ralentissement du transit et une rétention des gaz digestifs. Cela se traduit par une augmentation du volume de l’abdomen et un inconfort digestif qui peut perdurer 2 à 3 semaines. Afin de limiter ce phénomène un lever et une réalimentation précoce seront réalisés dans les heures qui suivent l’intervention. |
Procédure chirurgicale au niveau du col de l’utérus. Elle consiste en l’ablation en forme de cône, centrée par le canal cervical, d’une partie du col de l’utérus. Elle est effectuée le plus souvent après une colposcopie avec une analyse des marges chirurgicales au moment du bloc (biopsie extemporanée) ce qui permet une section la plus économe possible.
Un remodelage du col est effectué dans le même temps opératoire par des fils résorbables afin de faciliter la cicatrisation et recouvrer une anatomie normale ceci pour permettre une surveillance par colposcopie plus simple.
Ce geste est le plus souvent proposé pour l’ablation des dysplasies sévères ou des lésions précancéreuses du col. Ces précautions chirurgicales permettent une cicatrisation rapide avec peu de risques hémorragiques et atténuent les effets délétères de la chirurgie sur la fertilité et les grossesses.
Les suites sont le plus souvent simples et indolores. Quelques pertes liées à la résorption des fils sont fréquentes. Elles peuvent durer jusqu’à trois semaines après le geste opératoire. La sortie se fait dans la journée et un arrêt de travail de quelques jours peut être proposé. Les rapports sexuels et les bains seront proscrits pour une durée de 3 semaines afin d’éviter les complications hémorragiques et infectieuses.
Elle est indispensable avant toute intervention chirurgicale. Elle soit être réalisée dans le mois qui précède le chirurgie et au minimum 72 h avant l’intervention. Elle permet de mettre en évidence les facteurs de risques spécifiques (notamment allergiques) et de demander si besoins des examens supplémentaires (cardiologiques, biologiques, nutritionnels…). Elle évalue également le risque hémorragique et transfusionnel.
Cavité au niveau de l’ovaire formée par l’ovulation et qui en seconde partie de cycle (phase lutéale) sécrète des hormones qui permettent de préparer une implantation de l’embryon. Le corps jaune disparait après 14 jours s’il n’y a pas de fécondation.
La curiethérapie vaginale qui consiste à délivrer une dose localisée de radiothérapie au niveau du fond vaginal à l’aide d’un applicateur
Il s’agit de l’ensemble des documents qui sont remis au décours de la consultation avec le chirurgien et l’anesthésiste. Il comporte les coordonnées complètes du secrétariat : numéros de téléphone, adresses, email… Il regroupe (liste non exhaustive)
Partie la plus interne de l’utérus. La muqueuse utérine s’épaissie au court du cycle. Elle joue un rôle important dans la nidation de l’embryon et son développement précoce. Chaque 21 jours s’il n’y a pas de fécondation la partie superficielle de cette muqueuse desquame provoquant ainsi les règles.
Méthode d'exploration visuelle médicale de l'intérieur d'une cavité inaccessible à l'œil. L'instrument utilisé, appelé endoscope ou fibroscope, est composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage.
Capacité pour un individu à produire une descendance viable et abondante. L’infertilité ou difficulté à procréer touche à part égale les hommes et les femmes. Elle a de nombreuses causes qui n peuvent être uniques ou multiples chez le même individu (anomalie anatomique, troubles hormonaux et du cycle, anomalie du caryotype, maladie auto-immunes, infections, séquelles infectieuses, endométriose …)
Le ganglion sentinelle est le premier relais ganglionnaire lymphatique qui draine la tumeur. Il est prélevé (en moyenne 2 ganglions) pour vérifier si ces ganglions contiennent ou non des cellules cancéreuses. Le ganglion sentinelle est parfois analysé au bloc opératoire par le médecin anatomopathologiste afin de déterminer s'il est nécessaire d'effectuer un curage pelvien ou inguinal dans le même temps opératoire.
Pour repérer le ganglion sentinelle (GS), on utilise un traceur qui est injecté en péri-tumoral (col de l’utérus ou lésion vulvaire). Le traceur est un isotope (traceur radioactif, technétium 99m) qui est injecté dans un service de médecine nucléaire la veille ou le jour même de l’intervention. Le traceur se concentre dans le/les ganglion(s) sentinelle(s). Ils sont alors repérés au bloc opératoire pendant la chirurgie grâce à une sonde de détection. En association, un colorant bleu (bleu patenté) ou fluorescent peut être injecté par la chirurgien au bloc opératoire. (vidéo ganglion sentinelle pelvien à la Fluorescéine)
Vaste famille de virus de la famille des Herpès virus comptant plus d’une centaine de variant. Certain sont responsables d’infections chroniques des muqueuses. Ils sont impliqués dans les verrues génitales (Condylomes), les dysplasies cervicales et les cancers du col de l’utérus.
Les HPV sont très contagieux et touchent 80% des adultes sexuellement actifs. Le préservatif ne protège pas de cette infection car elle se transmet aussi par la bouche et les mains. Les HPV oncogènes les plus fréquemment retrouvés sont l’HPV 16-18-33-31-45 pour lesquels une possibilité de dépistage et un vaccin est possible.
Examen radiologique qui permet l’exploration du canal cervical, de la cavité utérine et des trompes. Il permet la détection éventuelles lésions intra cavitaire (polypes, fibromes), des malformations utérines (utérus cloisonné, utérus bicorne) ou de séquelles post chirurgicales (Synéchies).
C’est un élément indispensable du bilan d’infertilité qui permet l’analyse de la perméabilité des trompes. En pratique l’hystérographie est réalisée les 10 premiers jours du cycle en introduisant un fin cathéter dans le canal cervical et en y injectant un produit radio opaque. Une simple radiographie du bassin est réalisée. L’examen peut après l’injection peut provoquer des contractions utérines et de légères douleurs pelviennes.
Examen endoscopique réalisé en unité de chirurgie ambulatoire. Il permet la visualisation de la cavité utérine par l’intermédiaire d’une fibre optique. L’examen peut être diagnostic ou opératoire :
L’examen consiste en l’introduction d’un endoscope par l’intermédiaire de l’orifice naturel du col de l’utérus sans dilatation préalable, en gonflant la cavité de sérum physiologique. Le geste peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale selon les conditions locales.
Les suites sont simples et peut douloureuses. Quelques contractions et saignements légers peuvent intervenir après l’intervention. Un arrêt de travail n’est pas nécessaire.
Un endoscope de diamètre plus important (10 mm) permet l’introduction d’instruments chirurgicaux (résecteur électrique, pointe de section, boule ou ballonnet de coagulation). Elle nécessite une dilatation préalable du col à l’aide de bougies puis un gonflement de la cavité par du sérum physiologique. Une anesthésie générale ou loco régionale est indispensable.
L’hystéroscopie permet la réalisation de plusieurs gestes opératoires :
Les suites sont le plus souvent simples, rapides et peu douloureuses. Des saignements de faibles abondances sont fréquents ainsi que de légères douleurs à type de contraction utérines. La sortie se fait le jour même et l’arrêt de travail est court (moins d’une semaine). Des complications peuvent rarement intervenir : perforation (sans conséquence le plus souvent), hémorragie et infection (exceptionnels).
Maladie ou effets secondaires occasionnés par un traitement médical.
La laparotomie est une technique chirurgicale qui permet d’avoir un large accès à la cavité abdominale et pelvienne à l’aide d’une incision cutanée unique. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Il existe deux types d’incisions
Une consultation d’anesthésie doit être réalisée dans le mois précédant l’intervention et au moins 72h avant celle-ci. L’hospitalisation se fait la veille ou le jour même de l’opération. Il est indispensable de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 7 jours précédents l’intervention. En cas de prise de traitement anticoagulants au long cours, l‘arrêt sera demandé au moins 48 heures avant l’intervention et un relais médicamenteux par injection sous cutanée d’anticoagulant sera proposé et prescrit par l’anesthésiste le plus souvent après avis du cardiologue. |
La durée d'hospitalisation varie de 3 à 7 jours environ et le premier pansement se fait généralement le lendemain de l’intervention avec l'infirmière du service. Dans certaines interventions, le chirurgien peut laisser en place un drain qui sera retiré à la discrétion du chirurgien durant l’hospitalisation. |
Une surveillance d’entre 1 et 2 heures en salle de réveil est impérative, avant de retourner dans le service. Une perfusion intraveineuse est laissée en place pour les traitements antalgiques tant que cela est nécessaire. Une sonde urinaire est posée durant l’intervention ; elle est retirée précocement après l’intervention. Le retrait de la sonde n’est pas douloureux. La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce, par un traitement anticoagulant et le port de bas de contention. La reprise d’une alimentation se fait en général rapidement et de manière progressive après l’intervention. |
Il est recommandé́ d’attendre 7 jours pour reprendre une douche complète. Dans les deux cas les bains (mer, piscine, baignoire…) sont déconseillés pour une durée de 3 semaines.
Il est recommandé d’attendre 1 mois avant la reprise du sport. Un arrêt de travail est remis par le chirurgien dont la durée varie en fonction du type d’intervention et de l’activité professionnelle.
Antalgiques Un traitement antalgique est prescrit, il comporte 3 classes médicamenteuses distinctes et de différents niveaux. Il est conseillé de prendre au moins le premier palier des traitements (paracétamol) régulièrement les premiers jours, même en cas de douleurs minimes. |
Anticoagulants Des anticoagulants injectables sont prescrits. Cette injection est réalisée par une infirmière libérale ou par soi-même. La durée du traitement dépend des antécédents et du type d’intervention réalisée ; elle est généralement comprise entre 10 et 21 jours. Après le retour à domicile, si des douleurs, des saignements, de la fièvre, des vomissements, une douleur dans les mollets ou toute autre anomalie apparait, il est indispensable de contacter le chirurgien ou le médecin traitant. |
Les douleurs abdominales Elles sont dues à la reprise du transit. Elles sont souvent à type de spasmes et disparaissent rapidement. Il existe aussi des douleurs au niveau de la cicatrice qui s’améliorent progressivement après l’intervention. |
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L’infection urinaire Elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques. L’occlusion intestinale Elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voir une ré-intervention chirurgicale. |
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Laser est l’acronyme de Light Amplified and Stimulated Emission of Radiation. C’est une lumière d’une seule couleur émise de façon cohérente et rectiligne dans une seule direction. Aujourd’hui le Laser est utilisé dans bien des domaines : militaire, civil, BTP, scientifique, divertissement… L’action physique du laser est de quatre types distincts :
En gynécologique le laser CO2 est utilisé. Il émet un faisceau dont la longueur d’onde de type infrarouge est très absorbée par l’eau et peu par la mélanine et l’hémoglobine. Il est essentiellement utilisé pour ses capacités de photo-section et de photo-ablation.
Ses indications recouvrent l’exérèse ou la destruction de l’ensemble des tumeurs dermo-épidermiques et muqueuses bénignes et /ou virales, le traitement des rides et des cicatrices ainsi que les trouble de la trophicité vaginale responsable de sécheresse et en partie de l’incontinence urinaire d’effort.
Il s’agit d’un traitement local grâce à une sonde introduite dans le vagin. Le laser délivre l’énergie sous forme d’impulsions et provoque le réchauffement du tissu et le resserrement de ses fibres de collagènes. Cet effet thermique a pour conséquence une rétraction du tissu et la production de nouveau collagène qui va permettre le renouvellement et le remodelage de la muqueuse vaginale.
Les patientes en cours de traitement anti-hormonal ou ayant reçu une chimiothérapie et/ou une radiothérapie pelvienne ressentent régulièrement une sécheresse ou une atrophie vaginale. Le laser peut permettre d’améliorer cette gène vaginale. Nous avons mis en place une consultation dédiée à l’Hôpital Saint Joseph spécifiquement pour les patientes traitées pour un cancer mammaire ou gynécologique.
Deux séances sont habituellement nécessaires, espacées d’un mois. La sonde est introduite dans le fond du vagin et toute la longueur du vagin est progressivement traitée. Le laser vaginal est indolore. La durée de la séances est de 10 à 15 minutes.
Période de la vie génitale d’une femme marquée par l’arrêt du fonctionnement des ovaires et de la sécrétion d’hormones. Elle est marquée par l’arrêt de l’ovulation et des règles. Elle s’accompagne de symptômes pouvant être gênant comme des Bouffées de chaleur, de la fatigue et de l’irritabilité des troubles du sommeil.
Ces troubles sont transitoires à l’inverse de signes cliniques plus tardifs comme la baisse de la libido, une sécheresse de la peau et des muqueuses génitales ainsi qu’une tendance à la déminéralisation des os (ostéoporose). Un traitement substitutif à base d’hormones naturelles peut être prescris dans certain cas sur une courte période.
Ballonnement abdominal dû à un excès de gaz digestifs.
Facteur qui favorise la formation de tumeurs cancéreuses
En cas d’histoire familiale ou personnelle évoquant une possible origine génétique du cancer, une consultation d’oncogénétique est organisée. Le médecin oncogénéticien détermine alors à l’aide d’algorithmes le risque de chaque patient et prescrit le cas échéant une prise de sang à la recherche de mutations (BRCA 1 et 2 en particulier).
Les résultats sont rendus lors d’une consultation ultérieure. L ‘analyse demande habituellement plusieurs mois. En cas de mutation avérée BRCA, certains traitements spécifiques peuvent être proposés et une surveillance particulière mise en place pour le patient et pour la famille.
Il est posé le plus souvent sous anesthésie locale. Il sera retiré après la chimiothérapie.
Il se présente sous la forme d'un petit boîtier qui sera mis sous la peau et relié à un cathéter rejoignant la veine cave supérieure. Il est nécessaire pour plusieurs raisons :
Technique d’anesthésie loco régionale. Elle consiste en une injection par une aiguille très fine entre deux vertèbres lombaires d’une solution d’anesthésique dans le liquide céphalo rachidien. Elle entraine une anesthésie et une paralysie transitoire des membres inférieurs et du pelvis (quelques heures). Elle est fréquemment utilisée en gynécologie et elle permet de réaliser de nombreuses chirurgies pelviennes.
C’est une voie d’anesthésie très sure qui sera discutée au cas par cas avec le chirurgien et l’anesthésie avant une intervention.
Retourner au travail signifie retrouver une place, pour redevenir «quelqu’un qui compte», non seulement dans l’entreprise, mais plus largement dans la société. En retravaillant, on redevient acteur de son existence. Mais certains freins existent :
La réinsertion est d’autant plus aisée que le retour a été préparé en amont :
Il s’agit d’une réunion régulière (hebdomadaire ou bi mensuelle) qui rassemble au moins trois médecins de spécialités différentes : chirurgien, oncologue médical, oncologue radiothérapeute, pathologiste. Chaque dossier médical y est discuté afin d’établir un plan de soin personnalisé. Le compte-rendu de la RCP est adressé aux médecins du patient.