L’important est d’évaluer avec soin la gêne fonctionnelle et l'altération de la qualité de vie qui en découle. Le but du traitement, même chirurgical, sera de rendre sa qualité de vie « d’avant » à la patiente.
Hygiène de vie : perte de poids ; lutte contre la constipation …
Rééducation périnéale : Elle vous sera proposée en premier lieu. Attention elle ne fait pas remonter les organes mais peut stabiliser le prolapsus et différer le recours à la chirurgie en diminuant la gêne ressentie.
Le Pessaire : anneau ou cube de silicone placé dans le vagin pour soutenir les organes. Il permet une bonne correction du prolapsus et permettra de retarder la chirurgie ou de servir de traitement chez les personnes âgées n’ayant peu ou plus d’activité sexuelle.
L’opération : c’est bien souvent la patiente elle-même, en fonction de sa gêne, qui décidera de réaliser une intervention chirurgicale
Voie coelioscopique : la promonto-fixation. Elle consiste à remonter les organes à l’aide de prothèses qui seront placées entre le vagin et la vessie et/ou le rectum. On réalise alors quatre petites incisions de 3 à 5 mm chacune permettant d’opérer de façon mini-invasive et de diminuer les douleurs post-opératoires ainsi que le temps d’hospitalisation (de 1 à 3 jours).
Voie vaginale : pour les patientes chez lesquelles la cœlioscopie n’est pas indiquée. L’emploie des prothèses n’y est pas systématique et sera discuté avant l’intervention.