Il est habituellement découvert suite à des saignements ou une lésion vulvaire visible. L’essentiel du traitement repose sur la chirurgie parfois associée à la radiothérapie.
Elle est peu pertinente dans l’extension locale du cancer de la vulve.
C’est l’examen le plus performant pour caractériser l’extension locale.
Il permet aussi de voir la présence d’ascite, de ganglions et de localisations autres de la maladie.
Il recherche la présence d’adénopathies suspectes, de métastases à distance, d’une ascite et d’une carcinose péritonéale.
Cette intervention permet l’exérèse chirurgicale de la maladie.
Il s’agit d’une intervention réalisée sous anesthésie générale en hospitalisation (deux à trois jours d’hospitalisation).
Il est réalisé une ablation de la tumeur avec des marges d’exérèse saines associé parfois à une plastie vulvaire afin de combler le déficit local.
Un ganglion sentinelle est le plus souvent réalisé dans le même temps.
Selon les résultats (taille de la tumeur, atteinte ganglionnaire), une radiothérapie externe peut être proposée. Elle consiste à délivrer de la radiothérapie au niveau de la vulve +/- du pelvis +/- ganglions. Elle est délivrée en séances quotidiennes sur une durée de 5 semaines.
Elle est rarement indiquée dans le cancer de la vulve.
Il doit être régulier: tous les 4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans, puis annuelle. Il repose sur l'examen clinique. Aucun examen radiologique systématique n’est indiqué mais peuvent être prescrits au cas par cas en fonction des signe d’appels cliniques ou biologiques.