Il est habituellement découvert suite à des saignements (métrorragies) survenant après un rapport ou suite à un frottis cervico-utérin anormal. L’essentiel du traitement repose sur la chirurgie associée à la radiothérapie.
Elle est peu pertinente dans l’extension locale du cancer du col.
C’est l’examen le plus performant pour caractériser l’extension locale. Il permet d’orienter le chirurgien dans sa prise en charge.
Il permet aussi de voir la présence d’ascite, de ganglions et de localisations autres de la maladie.
Il recherche la présence d’adénopathies suspectes, de métastases à distance, d’une ascite et d’une carcinose péritonéale.
ConisationIl s’agit d’une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie générale par les voies naturelles en ambulatoire. Elle a pour but d’affirmer le diagnostic grâce à des prélèvements chirurgicaux réalisés qui seront analysés par le médecin anatomopathologiste. Au terme du bilan d’évaluation radiologique, chirurgical et médical (âge, état général, comorbidités), la séquence thérapeutique sera décidée et confirmée en RCP : selon le stade deux alternatives principales sont possibles
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L’hystérectomie par cœlioscopieCette intervention permet l’exérèse chirurgicale de la maladie. Il s’agit d’une intervention réalisée sous anesthésie générale avec de petites incisions (Cœlioscopie). Le premier temps de l’intervention est l’exploration puis l’exérèse. Il est réalisé une ablation du col et du corps de l’utérus (hystérectomie totale) associé à l’ablation des annexes (ovaires et trompes). Selon l’extension, le grade et le type tumoral une ablation des ganglions peut être nécessaire (au niveau du pelvis : curage pelvien ou plus haut situé : curage lombo-aortique). Parfois un ganglion sentinelle peut être réalisé en alternative au curage ganglionnaire. (vidéo ganglion sentinelle pelvien à la Fluorescéine) |
Il existe deux types de radiothérapie qui se succèdent :
Après la radiothérapie, un bilan de réévaluation sera réalisé comportant un examen clinique (+/- des biopsies) et une IRM pelvienne. En fonction de ces résultats, une chirurgie complémentaire peut être indiquée.
Elle est associée à la radiothérapie afin de potentialiser son effet.
Les injection sont réalisées dans le port-à-cath.
La chimiothérapie est administrée un fois par semaine pendant la durée de la radiothérapie.
Il doit être régulier: tous les 4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans, puis annuelle. Il repose sur l'examen clinique. Aucun examen radiologique systématique n’est indiqué mais peuvent être prescrits au cas par cas en fonction des signe d’appels cliniques ou biologiques.